Provence, je fais un copier/coller de ce qui se dit chez vous
France
Camouflet pour Sarkozy Photo: AFP/ERIC CABANIS
À Toulouse, des partisans de la gauche ont laissé éclater leur joie.
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Le deuxième tour des élections municipales en France, vues comme un
premier véritable test pour le président Nicolas Sarkozy, avait lieu
dimanche.
Le président n'a pu obtenir la note de passage: plusieurs villes détenues par la droite ont basculé du côté gauche.
Ainsi, le Parti socialiste (PS) a notamment remporté les villes de
Strasbourg, de Périgueux, de Colombes, d'Amiens et de Saint-Étienne. Il
a également créé la surprise en ravissant les bastions de la droite
qu'étaient Toulouse, Reims, Metz et Caen.
Surprise semblable à Pau, qui n'était pas détenue par le parti du
président Sarkozy, l'Union pour un mouvement populaire (UMP), mais où
se présentait le chef du Mouvement démocrate (MoDem), le centriste
François Bayrou.
En revanche, la droite a notamment réussi à conserver les villes de
Marseille, d'Orléans et de Mulhouse. Elle est en outre parvenue à ravir
les villes de Calais, d'Agen et de Châtellerault à la gauche.
Lors du premier tour, la gauche avait obtenu 47 % des suffrages,
contre 45 % pour la droite. Un sondage de la maison CSA Dexia donnait
dimanche soir 49,5 % au PS et à ses alliés, contre 47,5 % pour l'UMP et
ses alliés.
« Vote sanction »Réagissant à ces résultats, le premier ministre français, François
Fillon, dit avoir entendu le message des électeurs, mais entend
maintenir le cap sur les réformes engagées. Il a en outre minimisé la
poussée de la gauche en invoquant la faiblesse du taux de
participation, qui se situerait aux alentours de 65 %.
Au Parti socialiste, le premier secrétaire, François Hollande, a
sommé le président Sarkozy de « corriger la politique qu'il a conduite
depuis maintenant 10 mois ». La candidate socialiste défaite à la
présidentielle de mai, Ségolène Royal, a fait écho à ces propos,
qualifiant le scrutin de dimanche de « vote sanction ».
Le président Sarkozy n'a pas encore réagi, mais il avait indiqué,
cette semaine, qu'il tiendrait compte des résultats du second tour,
sans toutefois préciser sa pensée.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press, Reuters et Le Monde
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