Pratique utilisée pour empêcher la consommation d'une union. Il faut se munir d'une cordelette de soie, de laine ou de cuir en allant à la cérémonie de mariage. Faire un noeud au moment de l'échange des anneaux, en prononçant le nom du marié. Pour combattre le sort ou rompre le charme, on peut se frotter avec du fiel de corbeau détrempé dans de l'urine de sésame. Ou encore manger à jeun un pic-vert rôti et saupoudré de sel béni ; respirer la fumée d'une dent brûlée d'un homme qui vient de mourir ; introduire du vif-argent dans un chalumeau de paille d'avoine que l'on met sous le lit nuptial ; percer un tonneau de vin blanc et faire passer le premier jet de vin à travers l'anneau de la mariée ou simplement pisser à travers l'anneau (Lorraine). Pour prévenir le charme, la jeune épouse peut aussi placer à l'envers l'un de ses bas avant de se rendre à la cérémonie (Allier). La pratique du noeud de l'aiguillette a été plusieurs fois condamnée par l'Eglise et par l'Etat.