DES MOTS POUR UNE CHANSON des poèmes, des musique, des chansons ... les miennes, les vôtres |
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| Abraham, le messager d'Haran | |
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KrystineReine
Nombre de messages : 511 Age : 61 Emploi/loisirs : Thérapeute / Formatrice en relations humaines Date d'inscription : 22/01/2008
| Sujet: Abraham, le messager d'Haran Ven 11 Avr - 15:00 | |
| --Abraham : le messager d'Harân
Auteur : René Guitton Date de saisie : 05/03/2008 Genre : Romans et nouvelles - français Editeur : Flammarion, Paris, France
La présentation de l'éditeur
«Accablé par la douleur des hommes, mon maître avançait, discret, en perpétuelle réflexion, corps penché, tête rentrée, puis s'ouvrait quand il prenait la parole. Sa voix libre, encore pleine de son adolescence, semblait composée de plusieurs voix qui se chevauchaient, comme si l'une disait les mots et l'autre en soulignait le sens. Il m'avait appris à lire la ligne d'horizon comme le moindre grain de poussière, à étudier jusqu'au chien qui agite la queue pour déceler combien la queue peut parfois agiter le chien. L'écouter c'était comprendre, et le jour vint où il me montra un Dieu visible. Et je le vis ! Je lui avais été donné pour le servir. Mais de nous deux, qui servit l'autre ?» Avec Abraham, le Messager d'Harân René Guitton écrit ici une oeuvre où l'imaginaire s'inspire des traditions et des légendes. Il entraîne le lecteur des villes mythiques d'Ur et de Babylone aux confins de la Terre sainte, jusqu'aux déserts d'Egypte et d'Arabie, à la découverte du patriarche. Abraham, le Messager d'Harân, une fresque épique où souffle l'immensité du père des croyants.
René Guitton, connaisseur passionné de l'Orient ancien et des religions, a obtenu le prix Montyon de l'Académie française, le prix Lyautey de l'Académie des sciences d'Outre-mer et le prix Liberté, pour son ouvrage : Si nous nous taisons.
Les premières lignes
Extrait du prologue :
Mon père m'a engendré avec l'une de ses quatre cents femmes, quatre cents favorites ou peut-être plus qui vivaient dans son sérail. On ne les comptait plus. Lui comme moi n'avons jamais su quelle génitrice m'avait mis au monde. Toutes et aucune. Quelle importance ! Les enfants naissaient dans un enchevêtrement d'épouses dévouées à un mari unique qui les honorait toutes. Les nouveau-nés passaient de mère en mère assouvissant les frustrations des mal-aimées. Les filles disparaissaient noyées disait-on, avant d'avoir ouvert les yeux, quand les fils découvraient la volupté charnelle du lait et des mamelles. Mi-dieu mi-homme mon père imposait ses guerres, ses idées, son histoire et chacun devait y croire. Il se persuadait de détenir la clef de l'univers. Aucun discours ne pouvait ouvrir de brèches dans l'hermétisme de son crâne et nul précepteur n'avait pu le détourner de ses certitudes. Gravées en lui dès la naissance elles l'aidaient à ne percevoir aucune angoisse, aucune tristesse, tant il était pétri d'inhumanité, insensible à toute autre vibration qu'à celle de sa gloire. Il ne connaissait que le mépris des peuples et vomissait son venin sur tout le genre humain, d'une couleur de peau à l'autre. A l'encontre de tous il nourrissait des sentiments de haine et foulait les anciennes sagesses, orchestrant à son seul profit un amalgame de violence et de sacré. En monarque cruel il poursuivait ceux qui osaient lever la tête : comme des chevaux en hordes, les égarés fuyaient devant le désastre, pour ne laisser d'eux que des fragments de corps sur ses champs de batailles. Ses intrigues et ses machinations alimentaient un quotidien consacré à sa surpuissance et à sa volonté frénétique de domination. À chaque aurore il haranguait les foules qui l'acclamaient d'ailleurs prêchant un paganisme dont il serait le seul dieu. N'attendez pas de moi pour autant la trahison. Pourquoi nier ma filiation de sang au pitoyable roi de tous les mondes ? Je la revendique au contraire ; chacun peut s'extraire de la pire condition et en éprouver de la fierté ! Nemrod régnait sur la terre jusque dans les endroits les plus reculés et même jusqu'au fond de moi où il avait pris tout l'espace. Il aurait fallu que je vive dans l'insouciance pour trouver la paix. Le meilleur moyen de m'échapper consistait à ne jamais discuter le passé, le présent ou l'après et à obéir à l'auteur de mes jours même si j'avais conscience de la limite des hommes. Je vivais, le temps m'était compté et je mourrai tôt ou tard comme tu mourras toi aussi qui me lis, toi l'autre moi-même frère en humanité. Dans sa semi-divinité mon père se prétendait immortel et se riait de ce qu'il nommait mon «désarroi» : - Tu es en vie, ta mort n'est donc pas d'actualité. Le jour lointain où elle te concernera tu ne seras plus.
Tous ses combattants que je voyais périr à mes côtés dans ses guerres, ne s'interrogeaient-ils pas ? Mes questions sur la mort et ma crainte du passage ne me préoccupaient jamais autant que mes peurs de la vie. J'allais atteindre bientôt le seuil de l'âge adulte et redoutais l'avenir. J'avais peur du sens des jours mais peur de leur non-sens aussi, de leur absurdité. Souvent la banalité ajoutait à mon angoisse. Pourquoi vivre ? Comment vivre ?
Je m'interrogeais de plus en plus jusqu'à ce que survienne l'événement, jusqu'à ce que mon père m'offre à un autre. Offrir son fils, la chair de sa chair ! Ce fut le cadeau du vaincu au vainqueur. ___________________________________________________________
Ceci n'est qu'un aperçu d'un roman qui apprend beaucoup, écrit avec simplicité mais basé sur de nombreuses références historiques et scientifiques.
Bonne lecture ! | |
| | | danie Administrateur
Nombre de messages : 4310 Emploi/loisirs : Ecriture, Bicyclette ,peinture pour passer le temps Date d'inscription : 01/05/2006
| Sujet: Re: Abraham, le messager d'Haran Ven 11 Avr - 21:33 | |
| oh lala !!!! comment fais-tu pour lire tout cela ....... du coup je perd pied, j ne sais plus par lequel je devais commencer (comme tu peux le constater je dis ...je devais hi hi hi!!!) | |
| | | clay77 Administrateur
Nombre de messages : 3907 Age : 41 Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Abraham, le messager d'Haran Sam 12 Avr - 10:40 | |
| j'ai cru que c'était une nouvelle arnaque à la voyance ! | |
| | | KrystineReine
Nombre de messages : 511 Age : 61 Emploi/loisirs : Thérapeute / Formatrice en relations humaines Date d'inscription : 22/01/2008
| Sujet: Re: Abraham, le messager d'Haran Lun 14 Avr - 10:59 | |
| hihi, tu me fais rire ma Danie !!! Et ce week end (le soir à la veillée ;-))) j'ai terminé celui que m'a rapporté mon chéri de France. Le dernier Stephen King "BLAZE"... Il a été mon auteur préféré durant une bonne décénie, puis , lorsqu'il fut couronné au rang des "best seller", la qualité a considérablement baissé. Mais c'était un génie. Et là, il dit qu'il a écrit ce bouquin à ces débuts, sous le nom de Richard Bachmann (j'avais adoré à l'époque lorsqu'il écrivait sous ce nom !) Allez, je vous mets le résumé Blaze est un roman de Stephen King écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman. King a annoncé sur son site web avoir "retrouvé" ce texte de Bachman dans un grenier. En fait ce roman a été écrit en 1973 avant Carrie et King l’avait proposé à son éditeur Doubleday en même temps que Salem. Ce dernier avait été retenu pour être son deuxième roman publié et Blaze est devenu un "roman perdu". En 2006, King a décidé de remanier le manuscrit en retirant ce qui pouvait être perçu comme trop sentimental dans les 100 premières pages et en retirant les références temporelles de l’époque. Il publie le livre aux États-Unis en 2007. Sujet : Colosse au cerveau un peu ramolli par les raclées d’un père alcolo, Clay Blaisdell n’est pas exactement un enfant de chœur mais ses dérapages n’étaient que de la petite bière jusqu’à sa rencontre en prison avec George Rackley. George, ses plans d’enfer et son idée fixe : kidnapper un gosse de riche. Sa cible : les Gerard, riches à crever. Leur petit dernier pourrait bien rapporter quelques millions de dollars. Sauf qu’au dernier moment, le cerveau du coup se fait descendre dans un règlement de comptes. Mais George est-il vraiment mort ? Seul au cœur d’une effrayante tempête de neige, flics aux trousses, Blaze s’enfuit avec le bébé en otage. Le « Crime du Siècle » n’est plus qu’une course contre la montre dans l’enfer blanc des forêts du Maine… Alors là, pour le coup, tu ne sauras plus où donner dela tête !!! Allez, bonne lecture encore ! | |
| | | danie Administrateur
Nombre de messages : 4310 Emploi/loisirs : Ecriture, Bicyclette ,peinture pour passer le temps Date d'inscription : 01/05/2006
| Sujet: Re: Abraham, le messager d'Haran Lun 14 Avr - 11:20 | |
| celui-ci aussi fait partie des livres qui me plaisent, mais j'y pense et puis j'oublie .... il faut que je tombe dessus et la mémoire me reviendra | |
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| Sujet: Re: Abraham, le messager d'Haran | |
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| | | | Abraham, le messager d'Haran | |
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