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| Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités | |
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clay77 Administrateur
Nombre de messages : 3907 Age : 41 Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités Mar 18 Mar - 1:43 | |
| Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités et demande l'annulation du scrutin
Il y a 7 heures
PERPIGNAN (AFP) — Jacqueline Amiel-Donat, tête de la liste d'union gauche-MoDem à Perpignan, a annoncé lundi qu'elle allait demander l'annulation du scrutin municipal qui a vu la victoire de la liste du maire sortant Jean-Paul Alduy (UMP), après l'arrestation dimanche d'un président de bureau soupçonné d'irrégularité.
L'homme, placé en garde à vue, était toujours dans les locaux du commissariat lundi.
Battue de 574 voix par le candidat UMP, Mme Amiel-Donat a fait savoir lors d'une conférence de presse "qu'au-delà de l'irrégularité avérée du président d'un bureau d'un quartier populaire du nord de la ville, de nombreuses autres irrégularités ont été constatées dans les autres bureaux de vote".
"Mardi, lorsque les documents électoraux seront disponibles en préfecture, nous allons tous les éplucher pour relever toutes les anomalies", a-t-elle annoncé aux côtés des responsables des multiples composantes de la liste (PS, DVG, PCF, PRG, partis catalanistes transfrontaliers ERC et CDC, Verts)
"De plus nous sommes en train de recueillir les témoignages de ceux qui ont assisté à des manoeuvres frauduleuses. Nous les appelons à témoigner, sans crainte des représailles", a poursuivi Mme Amiel-Donat, appelant à "la fin du règne de la peur et de l'omerta sur la ville".
Dimanche, lors du dépouillement, le président du bureau incriminé a été vu introduisant deux bulletins pendant les opérations. Après ce premier incident, et alors que la police était intervenue, il a été surpris tentant de se débarrasser de 12 autres bulletins cachés dans ses poches et chaussettes.
"Il est inconcevable qu'une personne prenne le risque de 5 ans de prison pour seulement deux bulletins, seuls à être retenus par la commission de contrôle présidée par le président du TGI", a souligné Jacqueline Amiel-Donat.
"Il s'agit de la pointe émergée de l'iceberg d'un système mafieux, dirigé par un chef de clan", a stigmatisé Mme Amiel-Donat, "invitant tous les démocrates à s'élever contre de telles pratiques antidémocratiques en manifestant à 18H00 devant la mairie, munis d'une chaussette".
"Jean-Paul Alduy, sénateur de la République, qui se dit grand démocrate, s'honorerait en démissionnant, pour ne pas commencer un mandat sur une élection entachée d'indignité", a-t-elle conclu. | |
| | | danie Administrateur
Nombre de messages : 4310 Emploi/loisirs : Ecriture, Bicyclette ,peinture pour passer le temps Date d'inscription : 01/05/2006
| Sujet: Re: Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités Mar 18 Mar - 8:18 | |
| Oui, on en parle beaucoup ici, je ne pense pas que M. Alduy soit responsable de cela, il ne devait pas le savoir, mais il serait normal que le vote de dimanche soit annulé, car il y a eu irrégularité. Voici un article pris sur le net pour situer le Sénateur Maire de Perpignan Les grandes familles de PerpignanLes Alduy, maires de père en filsJacques Molénat
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| | e n'était pas encore la mondialisation, mais déjà, à la charnière des xixe et xxe siècles, les ancêtres de Jean-Paul Alduy, sénateur maire (UMP) de Perpignan, couraient la planète. Son arrière-grand-père paternel, Jacques Alduy, quittait son village de Palalda, dans le Vallespir, pour aller monter une échoppe de tailleur à Port-Saïd (Egypte). Son grand-père, Pierre Alduy, diplomate, fut consul de France à Riga (Lettonie), Lima (Pérou), Patras (Grèce), Livourne (Italie). Jacques Triaire, le grand-père maternel, lui, dirigea, à Hanoi, une usine de fabrication de caoutchouc. Jean-Paul Alduy se souvient des repas dans la maison de ses grands-parents, revenus du Vietnam pour s'installer à Salon-de-Provence: «Nous mangions, comme là-bas, le riz avec des baguettes.»
Depuis un demi-siècle, les Alduy dominent la scène politique perpignanaise. La saga commence avec Paul Alduy, fils de Pierre. Après avoir été attaché d'ambassade à Ankara, directeur du cabinet du gouverneur de l'Algérie, préfet (à 32 ans) et conseiller technique au cabinet de Guy Mollet, il décide, en 1952, de bifurquer: il se fait élire maire d'Amélie-les-Bains et, quatre ans plus tard, député SFIO des Pyrénées-Orientales. Aux élections municipales de 1959, Paul Alduy est candidat à la fois à Amélie et à Perpignan. Il gagne les deux batailles, choisit Perpignan et confie Amélie à son épouse, Jacqueline, élue sans encombre à sa place. Entre elle et lui, la collaboration est totale. Jacqueline assure le secrétariat parlementaire de son mari tout en ayant la haute main sur le logement social de Perpignan.
Né en 1942, Jean-Paul Alduy (JPA) se révèle un fils rebelle. Son père, d'un tempérament impérieux, veut qu'il intègre l'ENA. Il entre à l'Ecole polytechnique. Quand Paul Alduy quitte Jacqueline pour vivre avec une autre femme, Jean-Paul, ulcéré, coupe les ponts. A mille lieues du «bourbier» SFIO de son père, il rejoint clandestinement un groupe trotskiste: l'Organisation communiste internationaliste (OCI). Le jour, le jeune ingénieur des Ponts et Chaussées dirige l'Institut d'urbanisme et d'aménagement de la région parisienne. Le soir, il lit Marx et Hegel, s'initie aux luttes sociales, enfourche sa moto pour aller répartir entre ses camarades les exemplaires d'Informations ouvrières, l'organe du groupuscule. Le président de la fédération UMP des Pyrénées-Orientales ne regrette pas ces années fiévreuses: «C'était dur, très discipliné, très organisé. Il m'en reste une aptitude à déchiffrer les mouvements sociaux.»
Quand Jean-Paul est nommé à Abidjan (Côte d'Ivoire), comme directeur du Bureau central d'études techniques, l'organisme qui prépare tous les grands projets ivoiriens, il ne s'est toujours pas réconcilié avec son père. Lors d'une visite officielle de Paul Alduy à Abidjan, l'ambassadeur de France présente Jean-Paul à... son hôte. Entre le fils et le père, la poignée de main est glaciale. Différences de vues entre Paul et Jean-Paul
Mais voilà qu'en 1993, comme par un tour de magie, Jean-Paul Alduy succède à son père à la tête de la ville de Perpignan. La municipalité s'est effondrée, le vieux maire a démissionné, les barons alduystes se sont ralliés au premier adjoint, ennemi juré du maire, et c'est à la tête d'une liste d'inconnus que JPA rafle la victoire.
«Je n'ai toujours pas compris ce qui s'est passé!» avance aujourd'hui le sénateur maire. Pourtant, d'attentifs Perpignanais ont bel et bien vu la puissante machine électorale municipale de Paul tourner à plein régime en faveur de son fils. Mais Paul et Jean-Paul ne sont toujours pas sur la même longueur d'onde. Lors de l'intronisation du nouveau maire, son prédécesseur peste: «Il ne faut pas qu'il s'y prenne comme ça!» Mieux: JPA fait disparaître de la place de la République une «affreuse verrue»: le parking aérien construit par... son père. Lequel était tout de même bien vivant quand son fils a donné le nom de Paul Alduy à l'avenue qui longe le Moulin-à-Vent.
La saga politique continuera-t-elle? Des trois enfants de Jean-Paul, seule la benjamine, Amélie, avocate de 26 ans, semble vouloir s'engager: elle milite à Paris au PS... Mathis, 17 mois, le dernier-né du sénateur maire, était, lui, dans ses bras lorsqu'il a fait la tournée des bureaux de vote le jour de la présidentielle. Une première initiative.
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